Keith Haring : Le street art ou la vie - Paolo Parisi
BDÀ PARTIR DE 14 ANS/3ÈMEBIOGRAPHIEARTHISTORIQUE


L'avis d'Azalyaa
Résumé éditeur
Ce roman graphique raconte la vie de cet artiste hors du commun, de sa Pennsylvanie natale au New York contestataire des années 70 et 80, pépinière de talents hors norme, où figurent Basquiat, Warhol, Madonna, Grace Jones... Un monde bouillonnant de créativité, en pleine vague hip-hop, bientôt décimé par l'épidémie de sida, à laquelle l'artiste succombe à 31 ans.
Caractéristiques
Titre : Keith Haring : Le street art ou la vie
Auteur : Paolo Parisi
Éditeur : Hugo
Collection : Hugo BD
La note d'Azalyaa


Date de parution : 15/09/2022
Nombre de pages : 123
Public visé : À partir de 14 ans/3ème
EAN : 9782755699715
L'intrigue
Le roman graphique ne se contente pas de relater la vie de Keith Haring ; il met en lumière la tension entre son parcours personnel et l’effervescence culturelle de New York dans les années 70-80. L’intrigue fonctionne moins comme une succession chronologique d’événements que comme une exploration des forces qui ont façonné l’artiste : la rencontre avec des figures majeures du mouvement artistique, l’influence du hip-hop et des cultures urbaines, et la confrontation à des crises sociales et sanitaires comme l’épidémie de sida. L’album invite à réfléchir sur la manière dont Haring a fait de la rue un espace d’expression et de militantisme, transformant des gestes simples en messages universels.
Les personnages principaux
Keith Haring : artiste engagé, prolifique et charismatique, dont la créativité et la vision sociale animent le récit.
Figures emblématiques de la scène new-yorkaise : Basquiat, Warhol, Madonna, qui incarnent l’effervescence artistique et culturelle de l’époque.
Entre les lignes
Si l’album restitue avec force l’univers visuel de Haring, il survole parfois certaines étapes de sa vie et ne développe pas toujours son engagement politique ou personnel. La complexité de l’artiste, ses convictions et ses luttes sont présentes mais restent parfois en arrière-plan, laissant au lecteur une impression de “trop peu”.
Le style
Graphiquement, l’album est une réussite : couleurs vives, influences pop art, compositions dynamiques qui reflètent l’énergie et la spontanéité de Haring. Cependant, cette intensité visuelle peut prendre le pas sur le récit, réduisant l’impact émotionnel de certains passages et limitant la profondeur narrative.
Conclusion
À la croisée du carnet intime et du documentaire sensible, ce livre met en lumière des femmes oubliées et réinvente la manière de les raconter. Ni pure fiction ni simple reportage, il tisse un fil entre passé et présent, et laisse au lecteur la sensation précieuse d’avoir retrouvé des voix que l’Histoire avait presque effacées.
Vous êtes amateur de street art, de biographies graphiques.
Vous souhaitez découvrir Keith Haring à travers un univers visuel puissant et immersif.
Vous cherchez un portrait approfondi, riche en contexte historique et analyse de son œuvre et de son engagement social.



