Les derniers jours de l'apesanteur - Fabrice Caro

ROMANÀ PARTIR DE 14 ANS/3ÈMEADOLESCENCEAMITIÉ

L'avis d'Azalyaa

Résumé éditeur

L'année du Bac, la meilleure période de notre vie en même temps que la pire.
« Je m’étais façonné un faux moi intégralement taillé pour lui plaire. Elle avait adoré Le cercle des poètes disparus ? C’est dingue, c’était mon film culte. Elle aimait Sting et surtout son dernier album en date … Nothing Like the Sun ? Je vénérais cet album, de manière inconditionnelle. Elle admirait le chanteur pour son implication dans la défense de la forêt amazonienne aux côtés du chef Raoni ? J’étais à deux doigts de venir au lycée le lendemain avec un plateau de terre cuite coincé dans la lèvre inférieure… »

Caractéristiques

Titre : Les derniers jours de l'apesanteur

Auteur : Fabrice Caro

Éditeur : Gallimard

Collection : Sygne

La note d'Azalyaa

Notation : 4 étoiles sur 5
Notation : 4 étoiles sur 5

Date de parution : 14/08/2025

Nombre de pages : 224

Public visé : À partir de 14 ans/3ème

EAN : ‎ 9782073121493

L'intrigue

Le roman vous plonge dans l’année du bac, ce moment charnière où tout semble à la fois décisif et dérisoire. Le narrateur, adolescent à la fin des années 80, vit ses premiers émois amoureux et se réinvente pour plaire à celle qu’il aime. Il façonne un personnage à son image idéale, jusqu’à se perdre dans ses propres mensonges. Entre révisions, maladresses et illusions, Fabrice Caro livre une chronique tendre et ironique de la jeunesse, oscillant entre euphorie et désenchantement. Derrière la légèreté, se dessine un regard lucide sur ce passage à l’âge adulte, aussi universel que singulier.

Les personnages principaux

  • Le narrateur est un anti-héros attachant, sincère jusque dans ses impostures. Il illustre cette fragilité adolescente, ce besoin de plaire coûte que coûte, quitte à travestir sa vérité.

  • La fille qu’il convoite reste presque irréelle, figure de désir et de projection plus que véritable interlocutrice.

  • Autour d’eux gravitent des camarades, des professeurs, un décor familier : celui du lycée, des couloirs, des premiers émois, et de ce monde encore sans réseaux mais déjà plein d’incertitudes.

Entre les lignes

Derrière la comédie se dessine une réflexion subtile sur l’identité et la sincérité. Fabrice Caro évoque cette période où l’on cherche désespérément à se définir à travers le regard des autres. Le roman interroge avec humour et tendresse cette métamorphose adolescente, faite de maladresses et d’illusions. C’est aussi un hommage à la fin des années 80, à leurs références culturelles, à la naïveté d’une époque où tout semblait encore possible.

Le style

La plume de Fabrice Caro est fine, ironique et mélancolique à la fois. Il excelle dans l’art du décalage et de l’autodérision, maniant le détail absurde avec une précision réjouissante. Sous l’apparente légèreté du ton, chaque phrase touche juste : il y a chez lui une vraie sensibilité, un humour tendre qui fait sourire autant qu’il émeut. L’écriture, fluide et rythmée, se savoure comme un film culte qu’on revoit avec plaisir, entre nostalgie et éclats de rire.

Conclusion

Fabrice Caro signe une chronique adolescente irrésistible, à la fois drôle, lucide et pleine de tendresse. Avec son ton faussement léger, il saisit avec justesse les paradoxes de l’adolescence : le ridicule, la passion, la peur de ne pas être à la hauteur. Un roman charmant et sincère, qui rappellera à chacun cette période incertaine où l’on apprend à se construire, souvent en trébuchant.

  • Vous aimez les récits initiatiques pleins d’humour et de nostalgie.

  • Vous avez un faible pour les années 80 et leur ambiance pop.

  • Vous cherchez un roman sensible sur les maladresses de la jeunesse.

  • Vous préférez les intrigues à suspense ou les récits au rythme soutenu.

  • Vous attendez une histoire centrée sur l’action plutôt que sur les émotions.

Première de couverture du roman Les derniers jours de l'apesanteur de Fabrice Caro
Première de couverture du roman Les derniers jours de l'apesanteur de Fabrice Caro